Il est important de vermifuger votre chat (dès son plus jeune âge et tout au long de sa vie ) pour éviter une mauvaise croissance, des problèmes digestifs voire une mortalité sur les jeunes animaux. Certaines larves peuvent infester l’homme, il est donc conseillé de suivre un protocole de vermifugation rigoureux surtout en présence d’enfants.
A noter qu’il est préférable d’alterner les principes actifs pour agir sur tous les typesde vers et de traiter contre les puces qui sont porteuses de larves de DIPILYDIUM (le chat se contaminant en se toilettant et en ingérant les puces ).
L’exploration territoriale du chat l’amène souvent à rencontrer des puces et des tiques, il devient alors un réservoir pour la maison et pour les autres animaux. Un traitement MENSUEL évite :
Si votre chat a déjà des puces, il faut commencer par le traiter avec un ALDUTICIDE et LARVICIDE et traiter l’environnement (laver à l’eau très chaude les textiles ; éventuellement pulvérisation d’insecticide et aspiration des sols…) pendant 6 mois, puis enchaîner sur un adulticide classique le reste de l’année.
Les chats sont sensibles à un certain nombre de maladies bactériennes et virales potentiellement graves, mais il y en a quatre pour lesquelles il existe des vaccins :
Il est fortement recommandé de vacciner votre chat dès l’âge de 3 mois et tout au long de sa vie, selon le calendrier suivant :
Si votre chat a plus de 4 ou 5 mois, il est préférable d’effectuer un test pour savoir si il est porteur des virus leucose (FELV ) et FIV, de façon à adapter les soins et les traitements. De plus une stérilisation précoce (6 mois) permet de limiter les transmissions par morsure ou griffure.
Le chat est un animal territorial. Le territoire est divisé en plusieurs aires (repos, alimentation, élimination, jeux, chasse…) Il est important qu’il y ait accès à tout moment pour un bon développement.
Lorsque le chat peut sortir, il organise son territoire et ses aires sur plusieurs centaines de m2, voir de km2, ce qui occasionne parfois des rencontres plus ou moins bien tolérées avec d’autres chats. La castration a pour effet, entre autre, de limiter cette superficie, ce qui n’a que des avantages.
Lorsque les sorties sont vraiment impossibles, il faut recréer au maximum un environnement propice à un développement normal, sous peine de voir apparaître des troubles du comportement. Voici quelques exemples :
• Plusieurs litières, changées très souvent, dans des pièces différentes (2 pour un chat ou 1 litière par chat + 1 autre si il y a plusieurs chats ) et aussi loin que possible de l’aire d’alimentation éviteront certains problèmes de malpropreté.
• Des endroits de repos où le chat n’est pas particulièrement accessible et éventuellement en hauteur (dessus de meuble, étagère…)
• Un griffoir, soit du commerce, soit un matériau directement choisi par le chat.
• Et bien sûr des jouets (balles, bouchon suspendus…) à mordiller, cela évitera qu’il s’attaque aux fils électriques ou aux plantes vertes. Il éxiste aussi des jouets « distributeurs » de croquettes qui permettent aux félins de reproduire partiellement leurs parties de chasse, ce qui évite les « agressions » sur les propriétaires.
Si des problèmes persistent, tels que malpropreté, marquage urinaire, agressivité ou anxiété, n’hésitez pas à en parler.
Le chat (comme le chien) n’a pas les mêmes besoins que l’homme et surtout n’a pas besoin de changer régulièrement son alimentation.
Il est conseillé de lui donner des croquettes de bonne qualité plutôt que des boîtes qui sont moins pratiques et de qualité moindre. Il peut donc ne manger que des croquettes à conditions qu’elles contiennent tous les nutriments nécessaires, telle que la taurine, un acide aminé essentiel. En effet une carence de l’un d’entre eux peut vite avoir une répercussion sur la santé de votre chat.
En ce qui concerne la quantité à donner, il est nécessaire de se reporter aux indications du fabricant ; L’idéal étant de pouvoir donner la quantité journalière en 1 fois et que le chat se régule sur toute la journée. Si ce n’est pas le cas, essayer de la donner au moins en 3 fois. En effet le chat contrairement au chien a besoin de faire de multiples petits repas tout au long de la journée.
Il semblerait que la nourriture humide soit assez proche de ce que le chat peut trouver dans le milieu naturel, mais pour des raisons de qualité et d'accès permanent ( le chat a faim toutes les 2 ou 3 heures), les croquettes sont à privilégier, avec une possibilité de panachage.L'accès permanent est primordial, sans augmentation de la ration, pour favoriser la satiété et la régulation de la glycémie.Si le chat n'est pas capable de se réguler, il faut soit faire plusieurs distributions, soit utiliser des "aides".Parmi celle-ci, on peut utiliser le PIPOLINO (avec retrait total de la gamelle), ou multiplier les gamelles (dans des endroits "validés"par le chat...).Il est préférable d'éviter les rituels, surtout si ceux-ci sont amenés à être bousculés un jour ou l'autre...Il faut éviter de trop changer la nourriture, car le chat étant néophile, cela encourage une augmentation de la prise alimentaire.
En cas de problème de poids (obésité ou maigreur) n’hésitez pas à en parler.
Durant son Sommeil nocturne, le chat a besion d'un lieu d'isolement souvent en hauteur, permettant de protéger ses arrières, rarement partagé avec d'autres chat.
Durant son Sommeil diurne, un coin moins isolé (fauteuil, dessous de table…) est souvent privilégié.
Le reste du temps, il aime avoir un poste d’observation souvent en hauteur ou près d’une fenêtre…
Le chat ne préserve pas son territoire comme le chien, mais le balise entre les différentes aires ( pheromones faciales, griffade) pour se repérer. Le marquage urinaire signifie plutôt « défense d’entrer », ce qui explique sa localisation aux ouvertures.
Les griffades sont considérées comme un marquage territorial.
Il s'effectue par frottements corporels, interactions avec les propriétaires et les autres chats.
Le marquage facial en tant qu’allomarquage fait appel à des phéromones différentes de celles des marquages d’objets.
Le FELIFRIEND est normalement composé de phéromones d’allomarquage, mais ne semble pas très efficace entre chats.
ATTENTION : si la fréquence et l’intensité du marquage augmente cela peut signifier une anxiété, comme on peut le voir en hospitalisation, et cela ne signifie pas que le chat est devenu particulièrement affectueux…
Quand il y a des spots d’urine, revoir les conditions d’apparitions. Il faudrait apparemment éviter le FELIWAY SPRAY , qui serait lui-même considéré comme un spot.
Cela peut être du marquage sexuel (castration) ou marquage d’un nouvel élément odorant (meuble, sac de sport, linge…), dans ce cas éviter de les laisser à porté du chat (concerne les mâles et les femelles).
En cas de griffades, généralement lorsque le chat n’a pas accès à l’extérieur, il peut être proposé un griffoir qui sera positionné verticalement devant une ouverture, avec des stries épaisses et éventuellement frotté avec des noyaux d’olives.
L'élimination est caractérisée par :
- une posture accroupie
- un support horizontal
- une quantité d'urine importante
- pas de vocalise
- un début de séquence = grattage
- une fin de séquence = recouvrement
C'est un réflexe périnéale absent de la naissance à 3 semaines. Cela nécessite un apprentissage pour éliminer à distance du nid et acquérir des préférences de substrat (malléable, sans odeur...)
La fréquence d'élimination est de 2 à 3 fois par jour.
L'apprentissage est normalement assuré par la mère, il est donc impératif de mettre lechaton orphelin dans sa caisse au moment de l'élimination, qu'elle soit stimulée avant 3 semaines ou après.
Le choix de la caisse est primordiale et en fonction de l'age du chat ( hauteur, position,substrat....)
Le marquage est caractérisé par :
- une posture debout queue verticale
- un support vertical
- une quantité d'urine faible (spot)
- des miaulements
- un début de séquence = flehmen
- pas de fin de séquence, pas de recouvrement
Le marquage commence à la puberté, et à une fonction de communication territoriale (balise) et sociale. Il est déclenché par des stimulations (chaleurs, conflit, odeur, nouveaux meubles, nouvel arrivant), et à des localisations préférentielles.
La castration diminue le marquage sexuel mais pas le marquage anxieux
La malpropreté du point de vue du propriétaire est le fait que fait que le chat urine à un endroit inhabituel ou non prévu.
Cela n'est pas forcément un trouble du comportement. Si le chat n'a pas pu faire dans sa litière à un moment donné il cherchera simplement un autre endroit qui correspond à ses critères (plantes, couettes, canapé, coin de pièces...)
Il peut aussi s'agir de malpropreté acquise, qui est donc présente depuis le début, qui inclut les selles et qui est très difficile à contrer.
En dehors des causes médicales habituelles ( qui peuvent provoquer une aversion à la litière en cas de douleur à la miction), penser à l'arthrose chez le chat vieillissant.
La malpropreté peut débuter lorsqu'un changement intervient dans les habitudes du chat (déménagement, nouvel arrivant...) ce qui signe une perturbation voir de l'anxiété.
La perturbation peut être améliorée par des mesures "logiques", des phéromones, l'enrichissement de l'environnement.
L'anxiété nécessite le plus souvent un traitement.
Priorité au diagnostic médical
Adapter les supports d'élimination.
La litière doit être : changée tous les jours, non fermée, non odorante, assez grande pour le chat ! sans bord pour un chat d'1 mois ou arthrosique dans un endroit retiré et mais très accessible par rapport à 1 autre animal
1 par chat +1
1 par étage
En cas d'élimination sur un canapé, une couette, il faut protéger les zones souillées par du plastique, de l'alu ou une couverture de survie pour que le chat n'ait pas envie d'y retourner. Pour lui ce ne sont pas des endroits interdits jusqu'a preuve du contraire.
Nettoyer avec du vinaigre blanc dilué pour les odeurs et de l'eau gazeuse pour les tâches.
Si le chat est pris sur le fait il est possible de le dissuader en lui lançant un objet ou avec un pistolet à eau. La punition directe par le propriétaire est à proscrire car elle renforce l'anxiété. Si une pièce doit être interdite ( arrivée d'un bébé...), le faire le plus tôt possible, motiver le chat pour un autre lieu, ne pas sanctionner.
Si aversion pour la litière, le mettre régulièrement dedans et le récompenser si il urine.
Il est important de vermifuger votre chien (dès son plus jeune âge et tout au long de sa vie) pour éviter une mauvaise croissance, des problèmes digestifs, voir une mortalité sur les jeunes animaux. Tous les chiots sont porteurs de parasites internes. Certaines larves (ASCARIS) peuvent infester l’homme, il est donc conseillé de suivre un protocole de vermifugation rigoureux surtout en présence d’enfants.
A noter qu’il est préférable d’alterner les principes actifs pour agir sur tous les types de vers et de traiter contre les puces qui sont porteuses de larves de DIPILYDIUM (le chien se contaminant en se léchant et en ingérant les puces).
Dès son plus jeune âge, votre chien peut être confronté aux puces et aux tiques dans le jardin ou au contact d’autres animaux. Un traitement MENSUEL évite :
• Un comportement de grattage et de léchage excessif ;
• Des lésions de la peau nécessitant une consultation. En cas d’allergie quelques puces suffisent à déclencher ces réactions ;
• D’être envahi dans la maison par les œufs de puces. La puce adulte réside essentiellement sur l’animal pour se nourrir, mais elle peut pondre jusqu'à 50 œufs par jour. Ces œufs ne sont pas visibles, mais restent dans l’environnement (paniers, canapés, tapis, moquettes etc…) en attendant les conditions favorables pour éclore.
• Que les tiques, même si elles restent accrochées, ne transmettent des maladies comme la PIROPLASMOSE. Elle se traduit le plus souvent par une anorexie, un abattement, des urines foncées… et nécessite une consultation rapidement. Si votre chien à déjà des puces, il faut commencer par le traiter avec un ADULTICIDE et LARVICIDE , et traiter l’environnement (laver à l’eau très chaude les textiles, éventuellement pulvériser un insecticides et aspirer les sols…) pendant 6 mois, puis enchaîner sur un ADULTICIDE classique le reste de l’année.
Si votre chien à déjà des puces, il faut commencer par le traiter avec un ADULTICIDE et LARVICIDE , et traiter l’environnement (laver à l’eau très chaude les textiles, éventuellement pulvériser un insecticides et aspirer les sols…) pendant 6 mois, puis enchaîner sur un ADULTICIDE classique le reste de l’année.
Le chien est un animal social, qui, à l’origine, vivait en groupe et était donc soumis à une hiérarchie. Ce dernier élément doit rester en mémoire, car de cela va découler un certain nombre de « règles » qui seront indispensables à une bonne intégration du chiot. Elles sont à mettre en place le plus rapidement possible, car le caractère du chien peut changer rapidement et il reste assez difficile de dire ce que deviendra exactement un chiot à l’age adulte en terme de comportement…
• Tout d’abord votre chiot doit avoir au moins 2 mois pour être séparé de sa mère, même si il est sevré alimentairement depuis plus longtemps. Cela lui permet de commencer son apprentissage avec elle.
• Le chiot doit dormir loin de vous afin de ne pas créer de dépendance, même si cela génère les premières nuits des pleurs et des aboiements. Choisir un endroit pour son panier qui soit loin d’un lieu de passage. Le but étant que le chien ne puisse pas surveiller vos déplacements et vous suivre de façon permanente dans la maison (vous et vous seul devez prendre l’initiative des caresses, des jeux, du repas etc…)
• Il est important de mettre votre chiot dans des situations variées (enfants, bruits, autres animaux vaccinés,visite chez le vétérinaire…) dès le départ et pendant plusieurs mois. Ces nouvelles situations peuvent générer du stress, voire de la peur, pour votre animal, ce qui est relativement normal, mais en AUCUN CAS il ne doit avoir de réactions agressives (grognements ou morsure). Si c’était le cas, vous devez réagir IMMEDIATEMENT et de façon appropriée, jusqu’à renoncement de sa part, sous peine de le voir récidiver régulièrement. Lorsqu’il a peur, évitez de le caresser car cela renforce ce sentiment, mais adoptez un ton ferme ou détournez son attention.
Même si les primo-vaccinations ne sont pas terminées, il peut sortir. Il faut simplement faire attention à ne pas le mettre en contact avec des chiens non vaccinés et éviter les trottoirs ou les mares d’eau potentiellement contaminés par les urines et les excréments.
Cette liste est loin d’être exhaustive, et il n’y a pas de « règles » absolues, mais ces généralités servent de bases à une éducation qui a pour but d’avoir un animal facile à vivre à la maison et qui réagisse de façon équilibrée (sans stress ni agressivité) à des situations nouvelles. D’une manière générale, vous pouvez vous reporter au GUIDE D’EDUCATION DU CHIOT, qui apporte d’excellents conseils sur la socialisation, la propreté, etc... et en cas de difficultés, n’hésitez pas à nous contacter.
Une stérilisation précoce (avant les premières chaleurs pour les femelles et vers 8-10 mois pour les mâles) prévient les pathologies liées aux organes sexuels, (tumeurs mammaires, infection de l’utérus ou hypertrophie de la prostate…) et réduit les comportements de fugue, de marquage urinaire et dans certains cas l’agressivité envers les congénères.
Le chien (comme le chat) n’a pas les mêmes besoins que l’homme et surtout n’a pas besoin de changer régulièrement son alimentation.
Il est conseillé de lui donner des croquettes de bonne qualité correspondant à sa taille et à son âge, plutôt que des boîtes qui sont moins pratiques et de qualité moindre. Il peut donc ne manger que des croquettes à conditions qu’elles contiennent tous les nutriments nécessaires. En effet une carence de l’un d’entre eux peut vite avoir une répercussion sur la santé de votre chien.
En ce qui concerne la quantité à donner, il convient de se reporter aux indications du fabricant. Les six premiers mois, il est nécessaire de donner 3 repas par jour puis passer à 2 repas à vie (ceci est particulièrement vrai pour les grands chiens).
Contrairement au chat, le chien ne doit pas avoir ses aliments à dispositions mais des repas bien distincts ( l’alimentation à volonté est la prérogative du mâle dominant en meute) Si votre chien ne mange pas tout de suite son repas, lui enlever sa gamelle au bout de 20 mn et surtout ne pas lui proposer autre chose, il mangera mieux au prochain repas.
En cas de problème de poids (obésité ou maigreur) n’hésitez pas à en parler.
Les chiens sont sensibles à un certain nombre de maladies bactériennes et virales, potentiellement graves, mais il y en a six pour lesquelles on vaccine couramment :
• Maladie de Carré (virus) : troubles digestifs, respiratoires, neurologiques… Le plus souvent mortelle
• Hépatite de Rubarth (virus) : gastro-entérite, atteinte du foie, des reins, des yeux…
• Parvovirose (virus) : gastro-entérite hémorragique souvent mortelle pour les jeuneschiens…
• Leptospirose (bactérie) : atteinte des reins, du foie, transmise essentiellement par les Rongeurs.
• Toux de chenil (bactérie + virus) : toux, écoulements naso-oculaires
• Rage (virus) : inflammation du système nerveux central ; mortelle
Il est fortement recommandé de vacciner votre chien dès l’âge de 2 mois et tout au long de sa vie, selon le calendrier suivant :